Les contes du Rat Mort, horribles et rigolos

Cuniculus Maleficus #1 Je fis un rêve horrible, qui me laissa un goût de bile dans la bouche et du Chantal Goya dans la tête. Plongeant dans le sommeil, je me retrouvais dans un univers étrange, visqueux et gluant comme si l'air avait été remplacé par...

Mon corse interrompit son récit à cet instant, et me considéra d'un air grave. « - Ce que je vais vous dire maintenant, ce ne sont pas mes pères ou l'histoire qui me l'ont appris, mais des faits bien réels que j'ai pu voir de mes propres yeux. » Il y...

Il y a quelques temps, je me sentais un certain vague à l'âme, triste et vide comme un menu diététique. Mon doux foyer me semblait froid et inhospitalier, aussi dénué d'âme et de vie que l'encéphalogramme d'une blogueuse mode. Je décidais alors d'adopter...

Ce blog fête aujourd'hui sa première semaine d'existence. Que de larmes d'émotions, de Frissons de terreur et de sourires sardoniques n'avons nous pas esquissé ensemble, chers lecteurs. D'ailleurs et à ce propos quand je dis « Chers lecteurs », je m'adresse...

Douceurs de Normandie #4 Je rejoignis la compagnie au dîner, prétendant une nette amélioration pour endormir leur méfiance. Sitôt que tout le monde fut couché, je n'attendis pas le sommeil et les heures d'épouvante qui l'accompagnerait. Je sortis et me...

En entendant ce récit, je n'avais pu réprimer un sourire. Malgré le talent de conteur sentencieux de mon compagnon, cette légende là sentait bon l'histoire de coin de feu. Voyant ma réaction, il eut un regard terrible, qui aurait fait frémir de plus courageux...

J’ai appris ce matin une nouvelle désastreuse. Moi qui suis plutôt d’un naturel primesautier et bondissant, ça m’a ôté toute envie de bondir et de primesauter, et pourtant Dieu sait si il en faut. Je traînais, l’œil torve, le mégot aux lèvres et le café...

Douceurs de Normandie #3 Nous quittâmes tous la maisonnette en même temps. Je partis à travers champs, dans une direction quelconque, confiant ma route au hasard. Lorsque mes pieds sentirent sous eux le confort relatif d’un chemin de terre, ils s’y engagèrent...

Patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage, disait Jean de la Fontaine, qui n’avait jamais, sans nul doute, pratiqué la conduite accompagnée, vers dix huit heures, dans le périphérique rouennais. Parce que, si notre perruqué fabulateur...

C'était un beau soir de septembre, de ceux ou l'été jette brûle ses derniers feux, vaine lutte contre les présages de l'automne naissant. Fraîchement revenue de voyage, j'avais convié quelques amis à admirer les dorures superbes que le soleil avait laissé...